1. Les entreprises, vues d’ensemble
Le tissage, la broderie ou la couture, sont les domaines d’activité féminine par excellence qui ont contribué à maintenir les femmes loin des sphères décisionnelles, et loin des activités prestigieuses. Cette observation que nous serons tentés de partager, ne résiste pas tout a fait devant la complexité des rôles joués par la femme, ni devant la panoplie d’activités qu’elle a développée, faisant d’elle un acteur a part entière, marquant de son empreinte l’espace sociale dans sa totalité. Œuvrant a partir de leur foyer ou a l’extérieur, elles ont été formatrices, commerçantes, artistes chanteuse marieuses (neggafa), déléguée commerciale (dellala), en passant par la femme qui invite (arrada), celle qui assiste la mariée pendant les premières nuits de ses noces (guellassa), la soignante qui l’assiste le long d’une grossesse (kabla), et bien d’autres fonctions déjà tombées dans l’oubli.
Dans toutes ces entreprise, la gestion des différents répertoires était inextricablement liée a la gestion des différents répertoires était inextricablement du sacré et du profonde, ces initiatives prenaient en charge des questions d’une extrême sensibilité pour la société de l’époque. Sans compter que bon nombre d’entre elles, obéissaient a des regèles de fonctionnement rigoureuses, avec une organisation de travail très structurée. même quand la structuration dans un corps de métier, proprement dit en chefs de file sur le secteur. M’al ‘mat de renommée, leur notoriété faisait figure d’autorité en matière de consultation ou d’initiation. N’exerçant nullement un patronat a distance, ces femmes prennent part au travail, assurent la transmission des compétences jugent de la progression des membres de leur équipe et des rémunérations.il n’était pas rare de les voir agir en tutrices pour assurer conseil et protection aux employées.[1]
Ceci dit, dés qu’il s’agit d’une corporation proprement dite, cette m’al ‘ma est appelée amina. Chef de sa corporation, elle est experte auprès des autorise l’accès au Corp. du métier, assure les arbitrages, négocie les prélèvements fiscaux, et veille sur l’application de la loi en vigueur, tout en continuant a assumer ne partie du travail.
Les employées ou apprenties, sont appelées San’ at. ou mt’ al’ mat selon les secteurs. Mais le plus souvent, il s’agit de deux catégories relatives a un degré déterminé dans la hiérarchie d’un métier. La aussi, la maitrise du savoir-faire n’y est pas un critère exclusif. D’une même importance, sont les qualités de leadership et le degré d’adhésion aux valeur et normes de l’activité.ces normes constituent le code de conduit spécifique a chaque activité. Incorporées a la transmission du savoir-faire, de tels codes
S’imposent comme une sorte de règlement intérieur, ou de culture d’entreprise.
Parmi toute cette entreprise, quatre cas de création seront retenus vue leur importance en matière d’organisation, ou leur originalité. Quelque unes d’entre elles, n’ont jusqu'à présent pas retenu l’attention des chercheurs.
Les autres initiatives seront appréhendées de façon globale à partir des mutations que vont connaitre les activités économiques de la femme après l’indépendance
zakia salim
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